Essai MINI John Cooper Works (2015) : Puissance et sportivité très chic

Publié le : 2015-11-12
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C’est à Munich que nous sommes invités pour découvrir la Nouvelle Mini JCW. 3 lettres suffisent pour changer la donne; quand on dis Mini, on a en tête une petite citadine aux performances extraordinaires, pour les fans de sport ils choisiront surement la version S, alors, que dire de la Série Spéciale Jhon Cooper Works ; tout simplement : elle est explosive.

Notre parcourt sera de 400 km de Munich à Salzburg, on vas parcourir l’autobahn puis on empruntera les petits chemins sinueux à travers les Alpes autrichiennes, mais avant : laissez nous vous présenter le petit monstre :

Aspects extérieurs : plus agressive que jamais

John Cooper Works a pris en main la Mini pour la remodeler, il le fait savoir et nous le montre surtout. Au premier regard, on ressens une agressivité accrue avec des prises d’air généreusement dimensionnées et impressionnantes qui ont même pris la place prévue des phares antibrouillard, des passages de roues Noirs spécifiques à la série.

La grille de calandre de forme hexagonale à nid d’abeilles occupe la partie centrale de la face avant. De plus, elle arbore le logo John Cooper Works tout comme le capot du coffre à l’arrière du véhicule. Les phares à technologie LED sont cerclés d’un anneau d’éclairage diurne également à LED avec une partie inférieure de lumière blanche faisant fonction de clignoteur.

À l’arrière, c’est l’aileron qui se distingue par une forme spécifique, d’autre part, le bouclier arrière est doté de flaps et d’un diffuseur dans la partie arrière pour optimiser l’équilibre aérodynamique et abrite la double sortie d’échappement chromée.

Intérieur : mariage entre sport et technologie

Bénéficiant d’un nouveau gabarit plus grand que sa devancière, le confort à l’intérieur est nettement accrus, le coffre aussi en a profité avec 211 litres (peut contenir 2 petites valises), c’est dans les places avant que l’habitabilité est à son apogée, la qualité de finition est remarquable et l’esprit sport est assuré avec cuir rouge et noir et touches de carbone ici et là.

Oublions le compteur central, il fait place à un écran de 8 pouces qui regroupe toutes les fonctions de la voiture et se commande via un pad sur la console centrale. Les compteurs reprennent leur place face au conducteur mais la nouveauté est l’affichage tête haute qui est inédit sur ce segment, un affichage sur une lame de verre d’informations comme la vitesse, lecture de plaque de signalisation et GPS.

Les sièges sport baquets avec reposes tètes intégrés vous permettent d’envisager un long trajet sur cette petite sportive sans avoir à souffrir du dos. Les places à l’arrière restent un petit peu étroit mais il ne faut pas oublier qu’on est sur une Mini.

Motorisation et comportement : La Mini la plus puissance de l’histoire

La Mini JCW relève le défi pour porter la puissance du moteur 4 cylindres 2.0 L à 231 Ch avec un couple de 320 Nm qui lui permet d’abattre le 0 à 100 km/h en 6.1 secondes et atteindre une vitesse de pointe de 246 Km/h.

Notre modèle d’essai est équipé d’une boite automatique à 6 rapports (pas de boite manuelle pour l’instant sur le modèle) avec palettes au volant. La Mini JCW offre 3 modes de conduite (Green, Mid, Kart).

La première partie de notre trajet sur l’Autobahn nous a permis de tester ce petit bolide en accélération pure. Nous vous assurons qu’elle n’a rien à envier au sportives de la catégorie supérieure avec un rugissement du moteur accentué sur le mode Kart (sport) et des crépitements aux échappements à chaque passage de vitesse pour le plus grand plaisir de nos oreilles.

Après l’autoroute, nous empruntons les petits chemins de compagne à travers les Alpes autrichiennes là où la tentation est très grande de garder le mode Kart (sport), la direction est dure, l'accélérateur est plus sensible, la boîte est plus réactive, l'échappement est plus bruyant... l'esprit karting est bien présent. Mais surtout, à la décélération, l'échappement ratatouille, la Mini épouse à merveille les courbes de la route et en avales virages après l’autre. C’est un véritable plaisir surtout si on utilise les palettes au volant qui sont en véritable mode manuelle et ne passe la vitesse que si on les sollicite même en zone rouge, mais attention car en mode sport avec le raidissement des amortisseurs et la fermeté du châssis il faut être tout le temps à l’affut, et à la longue cela épuise, sans parler de limitation de vitesse qui est facilement dépassée et de peur de prendre une amende on opte pour le mode Green qui mets en sourdine le moteur et la fait presque passer inaperçue ; sans parler de la consommation d’essence qui chute à 5,7 l/ 100km, à privilégier pour les longs trajets.

C’est en mode Green que nous terminons notre trajet mais ce n’est que partie remise car nous allons essayer de pousser cette Mini à son extrême sur circuit on vous parlera de cela dans un autre article.

Bilan

C’est avec une grande tristesse qu’on restitue les clefs de cette Mini JCW, car véritable jouet pour grand enfant, elle nous a épaté avec sa polyvalence et son esprit vif et sportif. Une chose est sûre ; elle peut facilement clamer le titre de la Sportive de sa catégorie, pour le prix, sa palette d’options est longue comme un bras et la note peut être salée.

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